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Le crowfunding pour la deuxième livraison d’Halogénure est sur le point d’être lancé. Nous espérons qu’il rencontrera le succès escompté et qu’il permettra à notre petite équipe de continuer sa traversée du monde de la photo.
C’est aussi le moment de faire le point sur les retours à propos de notre première livraison arlésienne.
Nous ne le répèterons pas, mais pouvoir participer à la semaine professionnelle des rencontres d’Arles pour y présenter notre petite revue, a été pour nous une formidable opportunité, et un grand moment de plaisir.
Il nous a été donné de faire au cours de notre séjour beaucoup de rencontres, d’échanger avec des personnalités extrêmement diverses et intéressantes. Ce fut l’occasion de nous confronter aux regards des autres, et, il faut bien le dire, ces autres ont toujours été à la fois accueillants et bienveillants avec les « petits » que nous étions face à eux.
Ce fut aussi l’occasion de nous confronter à la pluralité d’opinion, de reformuler nos idées plus nettement que jamais, parce qu’il nous a fallu les expliquer à des personnes extérieures à notre petit milieu. L’expérience a été formatrice. Elle nous a convaincu de la nécessité d’échanger avec tous, de nous affronter à la contradiction dans un esprit d’ouverture et de fair-play, et par là même de nous affermir dans le choix de ce qui nous semble devoir être notre voie.
Arles est définitivement une ville où la photographie est reine. Pour reprendre une formule que je croyais être de Simon Vansteenwinckel, ce qui en fait à la fois l’attrait et la difficulté, c’est que ce sont « des photographes qui y exposent leur travail à des photographes ». La formule n’est pas de lui, sa modestie souriante s’en offusque gentiment, mais elle résume bien la situation : il n’y a pas de place à Arles pour ceux qui s’y présentent sans un fond solide.
Bref, c’était l’épreuve du feu, et notre premier numéro y a été chaleureusement accueilli. Les retours ont été très positifs, tant de la part des pratiquants que des professionnels du livre avec lesquels nous avons pu échanger. Ce n’est pas vanité que de le dire, mais nous avons réussi notre pari : notre premier numéro est un numéro de qualité. Nous y avons mis, de la conception à l’impression, tout notre cœur et tout notre savoir faire.
Nous savons qu’il ne déshonore pas ceux qui nous ont fait l’amitié et l’honneur d’y contribuer, et, si les lecteurs nous prêtent vie, nous ferons tout pour que les prochains soient encore et toujours meilleurs.
Alors merci Arles, merci les Arlésiens, et merci à vous tous d’être venus à notre rencontre et de nous avoir amicalement tendu la main.
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